le kyste pilonidal est une affection fréquente chez les jeunes adultes, souvent liée à des poils incarnés et à une sédentarité. Lorsqu’il est infecté, l’incision et drainage permettent un soulagement rapide.
Qu’est‑ce qu’un kyste pilonidal ?
Le kyste pilonidal, également appelé sinus pilonidal, est une poche sous la peau située dans le pli interfessier, près du coccyx. Il contient souvent des poils, des débris cutanés et parfois du pus, formant un abcès douloureux ou un sinus chronique.

À qui cela peut-il arriver ?
Le kyste pilonidal concerne principalement les jeunes adultes (15–30 ans), avec un pic vers 21 ans. Il est plus fréquent chez les hommes (2 à 4 fois plus que chez les femmes). L’incidence est estimée entre 25 et 56 cas pour 100 000 habitants par an.
Quels sont les causes et facteurs de risque ?
La pilosité abondante et des poils raides favorisent les poils incarnés ainsi que les frottements répétés et la station assise prolongée (chauffeurs, sédentarité). Le surpoids, un pli interfessier profond, la transpiration ou une mauvaise hygiène peut également causé un kyste pilonidal ainsi que des antécédents familiaux fréquents.
Quels sont les symptômes à surveiller ?
- Tuméfaction ou petite bosse dans le pli interfessier.
- Douleur, accentuée en position assise.
- Rougeur, chaleur, gonflement.
- Drainage de pus ou sang, parfois malodorant.
- Parfois fièvre ou malaise en cas d’infection importante.
Comment se fait le diagnostic ?
Le diagnostic repose sur un examen clinique. Un scanner ou une IRM peut être ajouté en cas de sinus complexe.
Quels sont les traitements proposés ?
1. En cas d’infection aiguë : Incision et drainage immédiats, souvent réalisés en consultation sous anesthésie locale.
2. Kyste ou sinus chronique :
- Excision simple suivie d’une cicatrisation dirigée (ouverte).
- Fermeture primaire off-midline (techniques Karydakis, Limberg, Bascom).
- Techniques mini-invasives : injection de phénol, curetage, sinusectomie (Gips), endoscopie (EPSiT), laser (FiLaC, SiLaC).
Ces options réduisent la douleur postopératoire et le temps d’arrêt.
3. Récidives
- Taux de récidive de 10 à 30 %.
- Le choix du traitement dépend de la situation du patient et de l’expertise locale.
Comment prévenir le kyste pilonidal ?
- Une hygiène rigoureuse : lavage doux, bien sécher la zone
- Une dépilation régulière (rasage ou laser)
- Limiter la position assise prolongée, faire des pauses
- Eviter le surpoids
- Ne pas porter de vêtements trop serrés
Pourquoi consulter un Chirurgien viscéral et digestif ?
Le Dr Patrick Julienne propose une prise en charge mini-invasive et personnalisée du kyste pilonidal à la Clinique Saint-Germain, située à Saint-Germain-en-Laye (78).
- Douleurs très réduites grâce à la technique chirurgicale mini-invasive
- Récupération rapide et reprise accélérée
- Cicatrice minime, quasi inexistante
